Ce n’est pas la terre qui tremble, mais la façon de la comprendre qui vacille. Avant le premier coup de pelleteuse, Fondasol s’affaire déjà, là où d’autres n’aperçoivent qu’une parcelle anonyme. Sur un terrain nu, la société voit déjà des défis, des énigmes à déchiffrer, une matière à apprivoiser. Et pendant que la ville sommeille, les ingénieurs sondent, analysent, inventent.
Chaque projet est une aventure où il s’agit d’anticiper l’inattendu, de traquer la faille invisible, de repousser les frontières de l’ingénierie. Avec un flair nourri de technologie et d’expérience, Fondasol ouvre la voie à des méthodes inédites pour bâtir, sécuriser, imaginer la ville de demain – là où tout commence, au plus près du sol.
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Plan de l'article
Fondasol face aux nouveaux défis de l’ingénierie géotechnique
Sur le front de la géotechnique, la cadence s’accélère. Les villes s’étendent, la pression écologique monte, les projets se densifient et se compliquent. Pour y faire face, Fondasol, ancré à Avignon, enrichit sa palette : géophysique, topographie, hydrogéologie, modélisation… autant de domaines qui dynamisent sa mission première. Résultat : 800 experts, près de 14 000 missions annuelles, en France comme à l’étranger.
À la tête des opérations, Antoine Rougier, formé à Ponts ParisTech, impulse une organisation décentralisée qui ne renie pas ses racines avignonnaises. L’actionnariat, détenu en majorité par les salariés (60 à 75 %), insuffle une énergie rare, un attachement collectif que l’on ne retrouve pas partout dans le secteur. Avec 80 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020 et une soixantaine de postes à pourvoir, la machine ne ralentit pas.
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Des enjeux multiples pour les bureaux d’études
- Environnement : chaque expertise prend désormais en compte la nature et la ville, qu’il s’agisse de gérer l’eau, de traiter les sols pollués ou de prévenir les catastrophes naturelles.
- Digitalisation : la modélisation virtuelle et les relevés 3D bouleversent les pratiques, accélèrent les choix et affinent les analyses.
- Polyvalence : devant la diversité des projets – routes, immeubles, ouvrages audacieux –, Fondasol adapte sans cesse ses méthodes, du client particulier au géant industriel.
Le service R&D&I incarne cette stratégie : accélérer l’innovation, croiser les expertises, anticiper les bouleversements technologiques. Chez Fondasol, la géotechnique se mue en plateforme d’ingénierie globale, attentive à l’urgence écologique et à la montée en puissance du numérique.
Quelles innovations transforment concrètement les pratiques du secteur ?
L’ingénierie géotechnique connaît en ce moment même une métamorphose, portée par la digitalisation et la transition énergétique. Fondasol joue un rôle moteur dans ce virage, aussi bien sur les chantiers que dans ses bureaux d’études. Un exemple marquant : l’atelier de forage électrique autonome, fruit de plusieurs années de recherche. Grâce à ses moteurs électriques, le prototype réduit les émissions, améliore les conditions de travail et simplifie la maintenance quotidienne. Sa connectivité permet une remontée instantanée des données, transformant la gestion opérationnelle.
La digitalisation irrigue toutes les phases d’un projet. Fondasol conçoit ses propres outils numériques, du relevé 3D à la modélisation BIM. Le recours à la scannérisation statique et dynamique affine la lecture du terrain, tandis que la maquette numérique, partagée, évolue à mesure que le projet avance. Avec SoilCloud et des plateformes collaboratives, l’échange d’informations devient fluide, la lecture des données géotechniques s’enrichit.
- Forage électrique autonome : baisse des émissions sur site, sécurité renforcée, collecte immédiate des informations.
- Relevés 3D et maquettes numériques : meilleure anticipation des risques, adaptation instantanée, dialogue facilité entre tous les acteurs.
- Outils digitaux interconnectés : partage en temps réel, gestion précise des essais, traçabilité intégrale.
Cette dynamique d’innovation s’appuie sur l’entrecroisement des expertises et de solides partenariats – industriels, collectivités, particuliers. Maîtriser la donnée, adopter la sobriété énergétique : voilà le nouveau socle sur lequel s’appuie tout le secteur.
Des avancées technologiques pour des chantiers plus sûrs et plus durables
Le pôle R&D&I de Fondasol regroupe 12 ingénieurs et docteurs, mobilisés sur des domaines variés : instrumentation, création d’équipements de mesure sur site, analyse d’images et de signaux, mesures géophysiques. Leur terrain de jeu s’étend de la modélisation numérique et physique à la programmation, au calcul géotechnique, à la numérisation et à la digitalisation des mesures. Leur boussole : fiabiliser les essais, approfondir la reconnaissance des sols, limiter l’impact des risques naturels.
L’essor des bases de données et du machine learning change la donne. Désormais, la fusion des informations issues des essais, de l’instrumentation et des modèles permet une anticipation plus fine des risques. Les outils d’intelligence artificielle affinent la prédiction, optimisent les campagnes de sondages, guident les choix techniques.
- Projet FUI-24 EMeRG3r : création d’une plateforme intelligente dédiée à la prévention des risques naturels, en partenariat avec CIO Systems, UGE, ENPC et Sol Solution.
- Participation à des projets collectifs, de la modélisation spatiale à l’étude des micropieux (ANR Meditoss, Colibry, Parrasol…).
En consacrant plus de 10 % de son chiffre d’affaires à l’innovation et en multipliant les brevets, Fondasol accélère l’intégration des ruptures technologiques sur le terrain, s’appuyant sur un solide réseau universitaire international. Résultat : des chantiers plus sûrs, mieux instrumentés, conçus pour durer.
L’humain au cœur de la dynamique d’innovation chez Fondasol
La transformation de l’ingénierie géotechnique ne se joue pas seulement sur le terrain des machines ou des algorithmes. Fondasol mise sur la force collective pour porter sa stratégie d’innovation. À Avignon, 800 collaborateurs, 15 spécialités différentes, de la géotechnique à l’environnement, de la modélisation à l’hydrogéologie, forment un écosystème où l’entraide nourrit l’exigence technique.
Le choix d’un capital majoritairement détenu par les salariés stimule l’audace et la créativité de chacun. L’entreprise investit 5 % de son chiffre d’affaires dans la formation, encourageant la montée en compétence et l’intégration de nouveaux savoir-faire. Le recrutement de jeunes profils habitués à la donnée, à la 3D et à la modélisation accompagne cette mutation.
Lisa Serre, ingénieure géotechnicienne, fait partie de cette génération hybride, à l’aise aussi bien sur le terrain que face à des interfaces numériques pointues. Elle dirige des études géotechniques complexes sur des sites sensibles, s’appuyant sur la digitalisation portée par l’équipe R&D&I.
- Actionnariat salarié : levier d’initiatives, catalyseur d’innovation.
- Formation continue : 5 % du chiffre d’affaires réinvesti chaque année.
- Développement des compétences : priorité à la transversalité et à la maîtrise des outils numériques.
Cet élan collectif accélère l’adoption des nouveautés sur le terrain et donne à Fondasol une longueur d’avance dans un univers où le sol ne cesse de surprendre.