Bien choisir entre mortier de jointement et colle pour un carrelage durable

Il n’y a pas de match à égalité : mortier de jointement et colle ne jouent pas dans la même cour, même si l’on croise souvent ces deux produits sur un chantier de carrelage. Pour qui veut éviter les mauvaises surprises, carrelage qui bouge, joints qui s’effritent, humidité tenace, mieux vaut saisir leurs différences. Cela peut transformer une pose ordinaire en réalisation solide, durable, et franchement réussie. Regardons de près ce qui distingue ces deux ingrédients clés.

Composition

Le mortier de jointement se compose généralement de ciment, de sable et d’additifs adaptés. On l’emploie pour combler les vides entre les carreaux une fois leur mise en place terminée.

La colle de carrelage, elle, fonctionne différemment : c’est une pâte à base de polymères qui sert à fixer les carreaux au support, que ce soit un sol ou un mur.

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Fonction

Le mortier de jointement intervient en phase finale. Sa mission : remplir les interstices, bloquer les infiltrations et protéger la surface des poussières ou de l’humidité. Il participe aussi à l’équilibre de l’ensemble.

La colle de carrelage, elle, s’occupe de la fixation des carreaux sur le support. C’est elle qui garantit que rien ne bougera, même après plusieurs années.

Flexibilité

La colle de carrelage a été conçue pour offrir une certaine élasticité. Grâce à cette caractéristique, elle absorbe les légers mouvements du support, ce qui la rend particulièrement adaptée aux sols et murs qui travaillent, comme dans les bâtiments neufs ou les pièces sujettes à des variations de température.

Le mortier de jointement, de son côté, reste plus rigide. Il convient parfaitement pour combler les espaces, mais il ne remplace pas la souplesse de la colle.

Séchage

La colle de carrelage sèche rapidement : quelques heures suffisent généralement pour permettre d’avancer à la pose suivante.

Le mortier de jointement, en revanche, a besoin de davantage de temps pour durcir. Il faut souvent compter entre 24 et 48 heures, voire plus, selon la météo et la largeur des joints.

Résistance à l’eau

La colle de carrelage présente une résistance correcte à l’humidité, mais n’assure jamais une parfaite étanchéité.

En revanche, le mortier de jointement a été élaboré pour bloquer l’eau et éviter les infiltrations. Il s’impose donc dans toutes les pièces sujettes à l’humidité, comme on le constate dans les espaces suivants :

  • salles de bains
  • cuisines
  • piscines

Application

Le mortier de jointement s’applique après la pose des carreaux. Mélangé à de l’eau pour obtenir la bonne consistance, il se glisse dans les espaces à l’aide d’une truelle ou d’une raclette, puis se lisse soigneusement.

La colle de carrelage s’étale directement sur le support à l’aide d’une spatule crantée. Les carreaux sont ensuite pressés dessus pour assurer une adhérence optimale.

Aspect final

Le choix du matériau influence aussi le rendu visuel. Le mortier de jointement se décline dans un large éventail de couleurs : on peut ainsi harmoniser les joints avec le carrelage choisi, ou au contraire jouer sur les contrastes. La colle, elle, reste généralement blanche ou grise, et disparaît derrière les carreaux une fois la pose terminée. Le ton du mortier de jointement influe donc directement sur l’esthétique finale, un détail à ne pas négliger pour un résultat soigné.

En définitive, mortier de jointement et colle de carrelage forment un duo complémentaire, mais chacun occupe un rôle bien précis. Savoir les différencier, c’est éviter des erreurs de pose et s’assurer une installation solide, esthétique, et prête à affronter sans broncher les aléas du quotidien. Si vous deviez choisir aujourd’hui, ce ne serait plus un casse-tête, mais une étape décisive vers un carrelage qui traverse les années.

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