Investir en viager, est-ce une bonne idée ?

Avez-vous déjà entendu parler de l’investissement en viager ? Ces derniers temps, plusieurs propriétaires proposent de vendre leurs biens en viager.

Mais l’investissement en viager est-il une bonne ou une mauvaise idée ? Dans ce présent guide, vous allez connaître la réponse à cette question.

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Acheter en viager : qu’est-ce que c’est ?

Lors d’un contrat d’achat en viager, le titulaire du bien mis en vente nommé crédirentier accepte de vendre son bien à une personne appelée débirentier.

Ce dernier verse au crédirentier un bouquet avec une rente mensuelle lors de la signature du contrat. Quant au paiement de la rente, il se fait jusqu’à la mort du crédirentier.

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Par rapport à l’acquisition classique, le bien acheté en viager ne peut pas faire l’objet d’une occupation immédiate.

Quand vous achetez en viager, vous avez deux choix possibles, soit vous achetez un bien occupé ou libre. En ce qui concerne le premier cas, le crédirentier reste dans le logement jusqu’à son décès. Au décès du crédirentier, l’acquéreur devient titulaire du bien.

Quant au viager libre, l’acquéreur du bien peut décider de résider dans le logement ou bien de le louer. La rente est versée jusqu’à la mort du propriétaire du bien immobilier.

L’achat en viager est possible avec un bouquet sans rente. Les deux parties contractantes peuvent également choisir une rente sans bouquet. Dans la plupart des cas, les deux sont à verser.

Il faut noter que le montant du bouquet et de la rente sont déterminés librement par les deux parties contractantes. En général, le capital initial est de 30 à 40 % de la valeur totale du bien immobilier.

Concernant la rente, elle est estimée suivant l’âge et la durée de vie du propriétaire.

Par ailleurs, si vous souhaitez faire un investissement en viager prochainement, voici les conditions relatives au contrat de vente.

L’investissement en viager : les conditions relatives au contrat de vente

Sachez avant tout que la vente en viager suit toutes les conditions relatives à la vente d’un logement. La seule différence se situe au niveau de la modalité de paiement du bien immobilier, des clauses résolutoires en cas de non-paiement, etc.

Qui a la capacité d’exercer la vente en viager ? La vente en viager est adressée plus particulièrement aux personnes âgées. Cependant, elle peut être conclue par n’importe quel propriétaire d’un bien, et ce, peu importe son âge.

Selon la loi en vigueur, l’acquéreur du bien immobilier doit obligatoirement être une personne morale ou physique ayant la capacité juridique.

Lors de la signature du contrat de vente, le crédirentier ne doit pas être souffrant ou malade. Selon le Code civil, le contrat d’achat en viager est déclaré nul si le crédirentier décède dans les vingt jours qui suivent la signature du contrat.

Investir en viager : une galère ou un bon plan ?

Vous envisagez de vous investir dans une vente en viager ? Ce type d’investissement s’avère une bonne affaire dans certains cas.

Tout d’abord, si l’acquéreur du bien vient à décéder avant le propriétaire, alors ses descendants doivent payer la rente.

Si le crédirentier meurt de manière prématurée, l’achat en viager est avantageux. L’acheteur devient directement propriétaire du lieu.

Toutefois, avant de se lancer dans l’achat en viager, il faut porter attention à l’état du bien immobilier. Comme cela, vous ne dépenserez pas vos économies pour les travaux de réparation.

Le prix du bouquet à verser au crédirentier est moins cher que le prix du bien mis en vente.

L’investisseur n’est pas obligé de faire un emprunt bancaire pour le financement du bien en question.

Si le viager est occupé, la taxe d’habitation, l’entretien du bien et le paiement des diverses réparations sont incombés au vendeur.

Parfois, l’achat en viager réserve quelques mauvaises surprises à l’investisseur, mais ce n’est pas toujours le cas.

À titre d’exemple, si la durée de vie du crédirentier est assez longue, l’acheteur risque de payer un surplus du prix de la valeur du bien.

Quant au viager occupé, l’acheteur n’aura pas la pleine jouissance du bien avant le décès du propriétaire.

Si le titulaire du bien immobilier applique l’usufruit, il peut en même temps louer le bien et résider dans l’appartement.

Par ailleurs, si l’acquéreur du bien immobilier veut faire un prêt bancaire pour constituer le capital de départ, les établissements bancaires n’acceptent pas de financer un viager.

Bref, l’investissement en viager est une affaire intéressante. L’acheteur est libre de choisir entre le viager occupé ou libre.

Dans certains points, l’achat en viager présente plusieurs avantages, mais il faut tout simplement connaître les risques de cet investissement.

Pour éviter les mauvaises surprises, l’acquéreur doit bien vérifier certains points essentiels avant de se lancer dans l’achat du bien.

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